mercredi 28 septembre 2022

8 livres fantastiques indispensables

8 livres fantastiques indispensables que vous devez lire !


Les meilleurs livres récents pour frissonner !

Au-delà des genres et souvent au-delà des collections, le fantastique reste un genre en retrait en France.
Pourtant, au-delà des grands classiques que nous connaissons tous, de Lovecraft à Edgar Allan Poe en passant par Neil Gaiman, bien des ouvrages récents se sont risqués sur les terres de l’étrange. Nous vous en proposons aujourd’hui une sélection triée sur le volet qui devrait ravir les amateurs de surnaturel…et les autres !


1. Notre Part de Nuit de Mariana Enriquez


Lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2022




« Les fantômes sont réels. Et ce ne sont pas toujours ceux qu’on appelle qui viennent. »

Commençons par un mastodonte paru en 2021 chez les audacieuses éditions du Sous-Sol : Notre Part de Nuit de Mariana Enriquez !
Nous voici projetés en Argentine à travers les époques et les luttes pour suivre le destin de Juan Peterson et de son fils, Gaspard. Tous deux ont un don unique, ils peuvent communier avec l’Obscurité et parler avec les morts. À travers l’histoire de l’Argentine, vous allez découvrir une épopée hors norme à l’ambition littéraire incroyable, au style éblouissant et peuplée des personnages inoubliables. C’est l’occasion de pénétrer dans l’horreur sous toutes ses formes, de Stephen King à Lovecraft en passant par Danielewski. Mariana Enriquez offre un monument du genre à la maitrise impressionnante, véritable uppercut pour ceux qui n’ont pas peur du noir et des maisons hantées.


"Un père et son fils traversent l’Argentine par la route, comme en fuite. Où vont-ils ? À qui cherchent-ils à échapper ? Le petit garçon s’appelle Gaspar. Sa mère a disparu dans des circonstances étranges. Comme son père, Gaspar a hérité d’un terrible don : il est destiné à devenir médium pour le compte d’une mystérieuse société secrète qui entre en contact avec les Ténèbres pour percer les mystères de la vie éternelle.

Alternant les points de vue, les lieux et les époques, leur périple nous conduit de la dictature militaire argentine des années 1980 au Londres psychédélique des années 1970, d’une évocation du sida à David Bowie, de monstres effrayants en sacrifices humains. Authentique épopée à travers le temps et le monde, où l’Histoire et le fantastique se conjuguent dans une même poésie de l’horreur et du gothique, Notre part de nuit est un grand livre, d’une puissance, d’un souffle et d’une originalité renversants. Mariana Enriquez repousse les limites du roman et impose sa voix magistrale, quelque part entre Silvina Ocampo, Cormac McCarthy et Stephen King."




2. Son corps et autres célébrations de Carmen Maria Machado



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« Je crois à un monde où l’impossible se réalise. »

Toujours de l’autre côté de l’Atlantique, une autre Américaine s’est imposée dans le genre fantastique avec son premier recueil de nouvelles publié aux éditions de l’Olivier : Son corps et autres célébrations.
Derrière ces huit histoires étranges, nulle autre que Carmen Maria Machado, une autrice qui aime le clair-obscur et adore jouer avec nos sensations. Elle nous raconte le mariage d’une femme et d’un homme. Un fait ordinaire qui prend une dimension tout autre avec le fameux point du mari. Une concession de l’épouse pour que son amant ne lui pose pas de question sur le mystérieux ruban qu’elle porte en permanence autour du cou. Voyons aussi une étrange maladie qui transforme des femmes en fantômes que l’on finit par coudre dans des robes pour qu’elles vivent et aiment de nouveau. Ou préférez-vous son Particulièrement monstrueux, moment de bravoure weird qui vous rejoue la série New York Unité Spéciale comme jamais vous ne l’auriez imaginé ?
Géniale créatrice, Carmen Maria Machado n’en finit pas de réjouir dans ce recueil et vous laisse orphelin après la dernière page. Heureusement depuis, elle a publié son premier roman, Dans la maison rêvée, qui devrait vous ravir tout autant !


3. Jusque dans la Terre de Sue Rainsford



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« Essayer de ne pas être vu, ça ralentit le temps. »

Revenons sur le Vieux Continent avec l’irlandaise Sue Rainsford, nouvelle autrice des éditions Aux Forges de Vulcain qui impose sa marque dès son premier roman avec Jusque dans la Terre.
À proximité de cette ville sans nom située aux abords d’une forêt inconnue, une jeune femme du nom d’Ada exerce le métier de rebouteux avec son Père. Les habitants, eux, trouvent en Ada et son Père une aide indispensable mais qui les terrifie autant qu’elle les rassure. Car Ada et son Père ne sont pas tout à fait humains. Ils sont autres. Ils sont différents.
Et leur façon de guérir ne ressemble à rien de ce que vous connaissez !
Sue Rainsford tisse un récit inquiétant, sombre et tortueux où l’amour prend bien des formes et où l’humanité est une chose fluctuante.
Dans cette expérience à la Cronenberg aussi impressionnante que poétique, vous serez enterrés vivants pour mieux renaître.
Et vous serez changés…à tout jamais !


4. L’Obscurité est un lieu d’Ariadna Castellarnau


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« Cette terre est rouge sans raison : pour désespérer, pour que l’impression de chaleur et d’étouffement soit plus forte. »

Les autrices d’origine hispaniques imposent décidément leur marque ces dernières années puisque c’est la catalane Ariadna Castellarnau publiée chez les géniales éditions de l’Ogre qui s’infiltre dans cette sélection !
Avec L’obscurité est un lieu, voici huit histoires d’une noirceur folle qui vont vous transporter en des endroits tantôt terrifiants, tantôt fascinants.
Faites connaissance avec le Grand en suivant Lucia dans la forêt Amazonienne, voyagez avec un trafiquant d’enfants en compagnie d’une vengeance aux traits juvéniles, recevez les honneurs très particuliers d’une petite ville qui n’aime pas qu’on la quitte et soyez témoins de l’invasion d’une maison en deuil après la mort d’une jeune fille.
Ariadna Castellarnau possède une voix unique qui transforme ses histoires en plongée inquiétante à la limite du conte et du mythe. Elle compose avec la violence du réel et la cruauté des hommes pour mieux croquer le monde qui nous entoure. L’obscurité est un lieu risque bien de vous donner la chair de poule… et vous en redemanderez !


"En 8 nouvelles, d'une écriture lapidaire, noire et poétique, Ariadna Castellarnau explore l'envers étrange et ténébreux des relations humaines. Le monstre qu'elle met au jour n'est pas un fantasme, un fou ou une personne violente, mais bien plutôt chacun d’entre nous, mère, père, frère, sœur, fille ou fils qui évoluons dans un territoire incertain et tortueux. Ariadna Castellarnau aime mener ses personnages, et ses lecteurs, à la rencontre de l'étrange, parce que c'est dans ce miroir tordu qu'ils pourront découvrir leur vraie nature, et, peut-être, apprendre à survivre. Et Ariadna Castellarnau semble souligner l'évidence, encore une fois au cœur de son œuvre : qui d'autre que les femmes, pour inventer la suite ?

Ariadna Castellarnau (Lleida, 1979) est diplômée en philologie hispanique et théorie de la littérature et de la littérature comparée de l'Université de Barcelone. Entre 2009 et 2016, il a vécu à Buenos Aires, où il a travaillé comme journaliste culturel pour les principaux médias journalistiques du pays. Son premier roman, Brulées (Ogre 2018), a reçu le prix international Las Américas du meilleur roman latino-américain de 2015."


5. Un bon Indien est un indien mort de Stephen Graham Jones


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« Quand le monde entier vous fait mal, vous le mordez, non ? »

Restons dans l’ailleurs et l’exotique avec l’américain Stephen Graham Jones qui, non content d’avoir publié une relecture du mythe du loup-garou carrément formidable avec Galeux, récidive cette fois en explorant l’identité amérindienne sous tous les angles avec Un bon Indien est un Indien mort. Lorsque quatre camarades pénètrent de façon illégale sur la terre des Anciens pour chasser le Caribou, ils ne se doutent pas qu’ils vont déclencher une malédiction qui les poursuivra dix ans plus tard.
Récit à la fois complexe et accessible, le roman de Stephen Graham Jones positionne le fantastique là où on l’attend le moins, utilise une horreur que l’on ne soupçonne guère jusqu’à ce qu’elle nous explose au visage.
Derrière la mythique Femme-à-tête-de-Caribou, Stephen Graham Jones s’interroge sur la violence et la vengeance, sur le pardon et le destin.
Bien davantage qu’un grand roman fantastique, Un bon Indien est un Indien mort invite à réfléchir sur l’opposition entre tradition et modernité tout en offrant une perception du peuple Amérindien toujours plus juste au lecteur occidental qui souhaite définitivement sortir des clichés.


6. Les Meurtres de Molly Southbourne de Tade Thompson


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« Si tu vois une fille qui te ressemble, cours et bas-toi.
Ne saigne pas. »

Imaginez.
Vous êtes une jeune fille et toute votre vie, on vous a enseigné de redouter votre propre sang.
Imaginez qu’un jour, vous deveniez une adolescente et que vos premières règles viennent briser ce fragile équilibre.
Car vous n’êtes pas n’importe qui, vous êtes Molly Southbourne et lorsque vous saignez, une copie de vous, un double redoutable, une molly, prend vie. Et cette molly ne vous veut pas du bien. Au contraire.
Roman aussi court que marquant, Les Meurtres de Molly Southborne est la première pierre d’une trilogie de textes courts dans laquelle Tade Thompson exploite l’idée du double et des fantasmes morbides qui nous habitent. Palpitant jusqu’au bout, l’histoire de Molly vous réserve autant de moments d’horreur que d’émotions.
Même si l’histoire flirte parfois avec la science-fiction, soyez prêts aux choses les plus étranges car Molly vous réserve bien des surprises qui se poursuivront à un rythme effréné avec sa suite directe : La Survie de Molly Southbourne !


7. Vertèbres de Morgane Caussarieu

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« Les monstres, ça n’existe que dans les Chair de Poule.
J’ai dix ans, je suis trop grande pour y croire. »

Notre prodige française du fantastique a un nom : Morgane Caussarieu !
Après son éblouissant Je suis ton ombre qui donnait un coup de neuf sur le mythe vampirique, Morgane Caussarieu publie un roman faussement enfantin aux éditions du Diable Vauvert !
Dans Vertèbres, vous suivez les tribulations d’une gamine de dix ans, Sasha. Sasha n’aime pas qu’on la prenne pour une fille. Elle n’aime pas non plus beaucoup son frère ni les mots de son père quand il parle des femmes. Mais Sasha adore Brahim et Jonathan, son Club des Ratés à elle.
Jusqu’au jour où Jonathan est enlevé et qu’il revient différent.
Très différent.
Tendre roman sur l’enfance et l’adolescence, hommage aux livres de R.L Stine autant qu’à la pop-culture des années 90, Vertèbres c’est surtout la chronique maligne d’une gamine qui ne trouve pas sa place, une gamine différente qui a toutes les raisons du monde pour être mal dans sa peau mais qui, parfois, dit aussi un peu ce qu’elle veut.
Drôle et intelligent, tout en n’oubliant jamais les bases d’une horreur efficace et d’un récit enlevé, Vertèbres est une vraie réussite.
De celle qui fait dire que Morgane Caussarieu ira loin !


8. Ring Shout de P. Djèlí Clark

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« C’était des histoires de feux follets, de sorcières des rivières et de gens qui volaient. »

Finissons par une des sensations horrifiques de 2021 avec Ring Shout de l’étoile montante P. Djèlí Clark aux éditions L’Atalante.
Dans ce court texte, nous allons remonter en 1922 alors que le sinistre Ku Klux Klan gagne toujours plus en influence aux États-Unis.
Maryse, Sadie et Chef, trois femmes noires, décident de tendre un piège à ses membres dans la petite ville de Macon en Géorgie.
Alors que la tension monte, le vrai visage des Klanistes se fait jour : celui de créatures monstrueuses qui se nourrissent de la haine des hommes !
Prenant au pied de la lettre la monstrueuse idéologie du Klan, Djèlí Clark construit toute une mythologie directement inspirée des mythes africains pour une histoire à la fois épique et intime qui sait faire preuve de nuances au milieu d’un océan de haine.
Prenant, inventif, original, Ring Shout reste à ce jour l’une des plus brillantes réussites du genre dont vous auriez tort de vous priver !

Macon, 1922. En 1915. le film Naissance d'une nation a ensorcelé l'Amérique et gonflé les rangs du Ku Klux Klan. qui depuis s'abreuve aux pensées les plus sombres des Blancs. A travers le pays, le Klan sème la terreur et se déchaîne sur les anciens esclaves, déterminé à faire régner l'enfer sur Terre. Mais les Ku Kluxes ne sont pas immortels. Sur leur chemin se dressent Maryse Boudreaux et ses compagnes de résistance : une tireuse d'élite à la langue bien pendue et une Harlem Hellfighter. Armées de fusils, de bombes et d'une épée imprégnée de magie ancestrale, elles chassent ceux qui les traquent et renvoient les démons du Klan tout droit en enfer ; alors qu'un complot effroyable se trame à Macon et que la guerre contre le mal est sur le point de s'embraser. Phenderson Djèli Clark nous offre un récit où il mêle habilement histoire, magie et horreur lovecraftienne.

lundi 26 septembre 2022

Les 8 livres classiques que tout penseur du design devrait lire

Les 8 livres classiques que tout penseur du design devrait lire


L'une des questions que je reçois souvent est de savoir quels livres lire si vous voulez vous lancer dans le design thinking. Le design thinking existe depuis un certain temps, mais je considère toujours que l'application du design thinking dans divers domaines est avant-gardiste. De plus en plus d'entreprises se lancent dans la réflexion sur le design, mais pour autant que je vois l'avenir de la réflexion sur le design, il s'agit encore d'une réflexion sur le design à un stade précoce. Je crois qu'une base solide, une solide compréhension des principes sous-jacents, est essentielle pour un succès à long terme et un bénéfice maximal de l'approche. La plupart des gens découvrent le design thinking dans un atelier, une conférence ou un projet. Et bien que les bases soient assez faciles et simples, la maîtrise nécessite un changement d'état d'esprit considérable et le développement de nouvelles compétences, attitudes et connaissances.

Il existe de nombreux livres sur le sujet si vous recherchez sur Google l'expression "livre de réflexion sur le design". Cela peut être un bon point de départ pour lire l'un de ces livres dont le titre contient les mots «design thinking». Mais j'ai trouvé que la plupart de ces livres ont tendance à rester en surface et à présenter le design thinking comme un moyen facile d'innover. Même s'il n'est pas forcément difficile de commencer par le design thinking, prétendre que c'est facile, c'est sous-estimer son potentiel et survendre la simplicité. Le design thinking est facile à comprendre mais difficile à maîtriser. Le design thinking est un peu à la mode aujourd'hui et cela signifie qu'il y aura beaucoup de livres sur le marché qui pourraient ne pas être de la plus haute qualité. Cela augmente temporairement le pourcentage de la loi de Sturgeon qui stipule que 90% de tout est de la merde encore plus élevé.


"Quatre-vingt-dix pour cent de tout est de la merde."

— Loi d'esturgeon


Ceci est, bien sûr, une opinion personnelle et chacun devrait lire ce qu'il veut. Mais si vous me demandez, je recommanderais les classiques suivants dont aucun n'a les mots "design thinking" dans le titre et qui pourraient ne pas être trouvés dans votre quête Google de livres de design thinking.


1. La Cinquième Discipline de Peter Senge

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C'est probablement le livre le plus "classique". À mon avis, trois des aspects les plus importants du design thinking se trouvent dans ce livre :Capacité d'apprendre. Le cœur du design thinking est l'apprentissage. Les problèmes complexes ne peuvent être résolus sans apprentissage et le design thinking est un excellent moyen d'augmenter votre capacité d'apprentissage. Mais comprendre l'importance de l'apprentissage pour les entreprises est crucial. C'est tout l'intérêt de La Cinquième Discipline : comment créer une organisation apprenante. Si vous ne comprenez pas que le design thinking consiste à apprendre, vous passez à côté de l'essentiel.
Compréhension commerciale. Pour moi, le design thinking est le transfert des compétences, des outils et de l'état d'esprit du designer vers la résolution de problèmes complexes. La plupart des gens avec qui je suis en contact sont, tout comme moi, professionnellement intéressés par la résolution de problèmes commerciaux complexes. Il est donc bon d'avoir une bonne compréhension des affaires. Il existe de nombreux livres sur les affaires et la gestion que vous pouvez lire et je recommande vivement de lire plus que celui-ci, mais The Fifth Discipline est l'un des meilleurs livres de gestion jamais écrits. Surtout parce qu'il est lié au design thinking à travers l'idée d'apprentissage (voir 1.)
Pensée systémique . Peter Senge est célèbre pour être l'une des personnes qui ont fait en sorte que les systèmes voient grand. La pensée systémique consiste à analyser des systèmes complexes et à trouver les points de levier pour créer un changement systémique maximal avec le moins d'efforts. Si vous pratiquez le design thinking sans penser aux systèmes, vous n'en tirerez pas le meilleur parti. Avec des problèmes complexes, de nombreuses couches et disciplines/spécialisations sont impliquées. Le design thinking est une excellente approche pour naviguer dans la complexité, mais vous devez voir les connexions, apprendre à embrasser la complexité. La pensée systémique est le moyen d'y parvenir. Je considère le design thinking comme le véhicule et le system thinking comme la carte : vous avez besoin des deux pour arriver à quelque chose.




2. Concourir contre la chance par Clayton Christensen


Le centrage sur l'utilisateur est crucial pour le succès du design thinking. Dans ma définition du design thinking, le user-centeredness n'en fait pas partie :


Le design thinking est le transfert des compétences, des outils et de l'état d'esprit des designers à la résolution de problèmes complexes pour lesquels une approche traditionnellement basée sur la science est utilisée.

Mais l'orientation utilisateur est cruciale si vous voulez rester compétitif sur le marché actuel. Et le design thinking peut vous donner les outils pour intégrer les besoins des utilisateurs dans vos projets. Je pense que c'est pourquoi la plupart des gens pensent que cela fait partie du design thinking. Beaucoup de designers sont centrés sur l'utilisateur, mais pas tous et il n'est pas nécessaire de concevoir des choses. Cela peut sembler trop sémantique, mais je pense qu'il est bon d'être clair sur ces choses.

Devenir centré sur l'utilisateur peut sembler plus facile qu'il ne l'est. Demandez simplement à vos utilisateurs et le tour est joué. Malheureusement, ce n'est pas le cas. L'astuce consiste à trouver leur travail à faire : les vraies raisons pour lesquelles ils utilisent votre produit. Christensen présente et explique le concept de travail à faire. Comprendre le concept de travail à faire est crucial pour tirer parti de votre interaction avec les utilisateurs dans vos projets.



3. Lean Startup par Eric Ries

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Le Lean Startup est un classique moderne. Pour moi, ce livre traite de la rigueur de l'état d'esprit du prototypage . Le prototypage vient du monde du design, mais Ries en adopte une approche scientifique fondamentale. Issu du design, le prototypage peut être vu et utilisé comme n'étant pas trop orienté vers un objectif, pas rigoureux, trop mou. En intégrant le prototypage dans les boucles construire-mesurer-apprendre, le prototypage devient un outil de recherche d'une exactitude quasi scientifique. Si vous faites une hypothèse claire et construisez un prototype explicitement pour mesurer et apprendre, le prototypage devient l'un des outils les plus puissants dans la résolution de problèmes complexes.



4. Sprint de Jake Knapp

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De l'intérieur de Google Ventures, un processus unique de cinq jours pour résoudre des problèmes difficiles, éprouvé dans des milliers d'entreprises dans les domaines de la téléphonie mobile, du commerce électronique, de la santé, de la finance, etc.

Les entrepreneurs et les dirigeants sont confrontés chaque jour à de grandes questions : quel est l'endroit le plus important pour concentrer vos efforts et par où commencer ? À quoi ressemblera votre idée dans la vraie vie ? Combien de réunions et de discussions faut-il avant que vous puissiez être sûr d'avoir la bonne solution ?

Il existe désormais un moyen infaillible de répondre à ces questions importantes : le Design Sprint, créé chez Google par Jake Knapp. Cette méthode revient à avancer rapidement dans le futur, de sorte que vous pouvez voir comment les clients réagissent avant d'investir tout le temps et les dépenses nécessaires à la création de votre nouveau produit, service ou campagne.

Dans un Design Sprint, vous prenez une petite équipe, clarifiez vos horaires pendant une semaine et progressez rapidement du problème au prototype, en passant par la solution testée en utilisant le processus étape par étape de cinq jours décrit dans ce livre.

Un guide pratique pour répondre aux questions commerciales critiques, Sprint est un livre pour les équipes de toutes tailles, des petites startups aux Fortune 100, des enseignants aux organisations à but non lucratif. Il peut remplacer les anciennes valeurs par défaut du bureau par un moyen plus intelligent, plus respectueux et plus efficace de résoudre les problèmes qui fait ressortir les meilleures contributions de tous les membres de l'équipe et vous aide à consacrer votre temps à un travail qui compte vraiment.



5. Change By Design par Tim Brown

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Le sujet du "design thinking" fait fureur dans les écoles de commerce, dans les entreprises et de plus en plus dans la presse populaire, en grande partie grâce au travail d'IDEO, une entreprise de design de premier plan, et de son célèbre PDG, Tim Brown, qui utilise ce livre pour montrer comment les techniques et les stratégies de conception appartiennent à tous les niveaux de l'entreprise.

Le mythe de l'innovation est que des idées brillantes jaillissent entièrement formées de l'esprit des génies. La réalité est que la plupart des innovations proviennent d'un processus d'examen rigoureux par lequel de grandes idées sont identifiées et développées avant d'être concrétisées en nouvelles offres et capacités.

Change by Design explique le design thinking, le processus collaboratif par lequel les sensibilités et les méthodes du designer sont utilisées pour répondre aux besoins des gens, non seulement avec ce qui est techniquement faisable, mais aussi avec ce qui est viable sur le fond. Le design thinking transforme le besoin en demande. Il s'agit d'une approche de résolution de problèmes centrée sur l'humain qui aide les personnes et les organisations à devenir plus innovantes et plus créatives.

Introduit il y a dix ans, le concept de design thinking reste populaire dans les écoles de commerce, dans les entreprises et de plus en plus dans la presse populaire, en grande partie grâce au travail d'IDEO, le leader mondial incontesté de la stratégie, de l'innovation et du design dirigé par Tim Brown. . Comme il l'indique clairement dans ce guide visionnaire - désormais mis à jour avec des éléments supplémentaires, notamment de nouvelles études de cas et une nouvelle introduction - le design thinking ne s'applique pas seulement aux industries dites créatives ou aux personnes qui travaillent dans le domaine du design. C'est une méthodologie qui a été utilisée par des organisations telles que Kaiser Permanente, pour améliorer la qualité des soins aux patients en réexaminant la façon dont leurs infirmières gèrent le changement de quart, ou Kraft, pour repenser la gestion de la chaîne d'approvisionnement.

Change by Design n'est pas un livre écrit par des designers pour des designers ; c'est un livre pour les leaders créatifs qui cherchent à insuffler la pensée du design à tous les niveaux d'une organisation, d'un produit ou d'un service afin de créer de nouvelles alternatives pour les entreprises et la société.




6. Un tout nouvel esprit de Daniel Pink


Le design thinking consiste en partie à réveiller le côté droit de notre cerveau . Le système éducatif d'aujourd'hui et la manière dont les organisations sont gérées reposent en grande partie sur des capacités situées dans le côté gauche de notre cerveau. Linéaire, rationnel, spécialisé, une meilleure façon sont les choses qui sont formées et récompensées. Le design thinking consiste à introduire des compétences du cerveau droit dans le jeu de l'innovation commerciale. Ce livre parle du pouvoir d'ajouter des capacités du cerveau droit pour arriver à un esprit plus équilibré, un esprit entier.



7. Dessine pour gagner par Dan Roam


Une partie des compétences du cerveau droit est la pensée visuelle. Le pouvoir du design thinking vient de l'ajout de la pensée visuelle et du pouvoir des visuels lorsqu'il s'agit de visions engageantes, de clarté et de conviction. Une compétence visuelle que tout penseur en design devrait maîtriser est le dessin. Le dessin est une activité que la plupart des gens associent à la création de beauté. Dan Roam déclare que le dessin est en fait une façon de penser et l'un des moyens de communication les plus puissants. Si vous maîtrisez cette compétence, vous serez en mesure de mieux convaincre et diriger les gens. Dan déclare que celui qui tire le mieux gagne.



8. Une plus belle question de Warren Berger


Le dernier livre de cette liste est aussi crucial que tous les autres. La plupart des gens pensent que la résolution de problèmes consiste à trouver des solutions. Mais lorsque les choses deviennent complexes, trouver la bonne question est bien plus important que la bonne solution . Cela semble contre-intuitif car tout notre système éducatif est basé sur le fait qu'il existe une solution à un problème et que votre énergie doit être consacrée à trouver cette solution. La complexité bouleverse beaucoup de choses, y compris l'importance des questions par rapport aux réponses. Dans des situations complexes, une fois que vous avez trouvé la bonne question, la réponse est relativement facile. Vous pouvez utiliser le design thinking pour trouver la bonne solution. Mais si vous utilisez le design thinking pour trouver la bonne question, ce sera exponentiellement plus puissant.Une solution médiocre à la bonne question est infiniment plus puissante qu'une solution géniale à la mauvaise question.Ce livre traite de l'art subtil du questionnement. Tout penseur du design devrait apprendre à maîtriser cet art.

vendredi 23 septembre 2022

Le livre en un seul volume le plus long du monde est mis en vente – et il est impossible à lire

Le livre en un seul volume le plus long du monde est mis en vente – et il est impossible à lire



Le volume de 21 450 pages de la série manga One Piece est physiquement illisible, pour souligner à quel point les bandes dessinées existent désormais en tant que marchandises
'Sculpture illisible'…ONEPIECE d'Ilan Manouach. Photo : JBE




Un volume unique en édition limitée du manga de longue date One Piece est présenté comme le plus long livre existant.

À 21 450 pages, il est physiquement impossible à lire, ce qui en fait moins un livre et plus une sculpture.


Au prix de 1 900 € (1 640 £), le livre n'est pas crédité à Eiichiro Oda, l'écrivain et artiste derrière One Piece, qui a été publié en feuilleton dans le magazine japonais Shōnen Jump chaque semaine depuis 1997. Il est plutôt vendu comme l'œuvre de Ilan Manouach, l'artiste multidisciplinaire qui a conçu le volume en édition limitée, qui s'intitule UNE PIÈCE.

Manouach a imprimé l'édition numérique japonaise de One Piece et l'a reliée, traitant la bande dessinée non pas comme un livre mais comme un "matériau sculptural", selon l' éditeur français du livre/œuvre d'art JBE .

Un porte-parole de JBE a déclaré au Guardian qu'ONEPIECE est une "sculpture illisible qui prend la forme d'un livre - le plus grand à ce jour en nombre de pages et en largeur de dos - qui matérialise l'écosystème de diffusion en ligne de bandes dessinées". Quelle que soit sa classification, il semble certainement y avoir un marché pour ONEPIECE – l'édition limitée à 50 exemplaires s'est vendue quelques jours après sa sortie le 7 septembre.

La pièce de Manouach est née de la « profusion de contenus disponibles en ligne et de la numérisation rampante de l'industrie de la bande dessinée » qui « défie l'état de l'art de l'artisanat de la bande dessinée », selon son éditeur. "ONEPIECE d'Ilan Manouach propose de faire passer la compréhension de la bande dessinée numérique d'un examen qualitatif des possibilités formelles de la bande dessinée numérique à une réévaluation quantitative de la "bande dessinée en tant que Big Data".





JBE a également décrit les bandes dessinées comme des "objets doubles", ayant une "valeur d'usage" pour les lecteurs et une "valeur d'échange" pour les collectionneurs. En créant un livre qu'on ne peut pas lire, Manouach a apparemment voulu souligner la façon dont la bande dessinée existe à la fois comme marchandise et comme littérature. C'est une théorie que l'industrie de la bande dessinée elle-même a déjà adoptée - une entreprise, CGC , propose un service où elle classe les bandes dessinées des clients et les enferme dans du plastique protecteur.

Lorsqu'on lui a demandé si Eiichiro Oda avait été impliqué ou consulté à propos de la création de ONEPIECE, et s'il y avait des considérations de droit d'auteur, le porte-parole de JBE a déclaré : "Cette pièce concerne le travail de Manouach autour des écosystèmes de bandes dessinées, ici en tant que sculpteur qui utilise la diffusion en ligne comme source matériel, ne lisant pas le contenu protégé par le droit d'auteur. Il ne pourrait y avoir de violation du droit d'auteur, estime l'éditeur, car il est physiquement impossible de lire le livre.
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Keita Murano, membre de l'équipe des droits internationaux de Shueisha, l'éditeur japonais du manga d'Oda, a confirmé que sa société n'avait pas été consultée au sujet du livre JBE. Il a déclaré: «Le produit que vous avez mentionné n'est pas officiel. Nous ne leur donnons pas la permission. Notre licencié en France qui édite One Piece est l'éditeur Glénat.

Eiichiro Oda ne perçoit peut-être aucune redevance de la publication de ONEPIECE, mais sa série de bandes dessinées a déjà fait de lui le créateur de mangas le plus riche de tous les temps, avec une valeur nette estimée à environ 200 millions de dollars. Son manga One Piece original est répertorié par le Livre Guinness des records comme ayant le plus d'exemplaires publiés pour la même série de bandes dessinées par un seul auteur, avec plus de 416 millions d'exemplaires imprimés à ce jour.

La vente de la sculpture ONEPIECE n'est pas la première fois que le monde de l'art gagne beaucoup d'argent avec le monde de la bande dessinée - l'artiste pop Roy Lichtenstein y a bâti sa carrière, avec ses toiles monumentales directement copiées de bandes dessinées existantes : Whaam ! (1963), tiré d'un panneau de DC's All-American Men of War de l'année précédente, tandis que Sleeping Girl - qui s'est vendu pour la dernière fois pour 44,8 millions de dollars il y a 10 ans - était basé sur une illustration d'une autre bande dessinée de DC, dans le numéro 105 de Girls ' Romances.

mardi 20 septembre 2022

10 livres développer votre cerveau

Les dix livres les plus importants pour développer votre cerveau


Les livres sont nuls. Aucun doute là-dessus, presque tous ceux qui écrivent un livre sont des écrivains de merde.
Et c'est une bonne chose.
C'est parce que l'écrivain a passé sa vie à devenir BON dans ce qu'il écrivait. Il n'a pas passé sa vie à être bon en écriture.
Il n'a pas passé sa vie à taper. Il dirigeait un pays. Ou construit un robot. Ou découvert l'ADN ou marché entre les tours jumelles.
Il ou elle a FAIT quelque chose. Quelque chose qui a changé des vies. Quelque chose qui est passé de sa tête au monde réel.
Mais ça va. Il y a quelques bons livres.
J'aime lire des livres d'un milliard de personnes. Des livres qui, s'ils étaient largement lus, changeraient un milliard de vies.
J'aime lire des livres où je sens que mon cerveau a un orgasme de QI. Comme, je sens littéralement mon QI monter en lisant le livre.
Et, (s'il vous plaît laissez-moi m'en tenir à cette métaphore une phrase de plus), je pourrais avoir un petit cerveau qui se transforme en ma propre idée spéciale ou en un livre après avoir lu un bon livre.

Avant de donner ma liste, je tiens à mentionner qu'il existe trois types de livres de non-fiction : (et je ne traite que de la non-fiction. La fiction est une autre catégorie).


- LIVRES DE CARTES DE VISITE :


Ce sont des livres comme "Comment être un leader".
Ils établissent l'auteur comme un expert. L'auteur utilise ensuite ce livre pour obtenir des concerts ou des concerts de coaching ou de conseil.
Ces livres sont généralement nuls. N'en lisez pas un. Mais rien de mal à en écrire un.
En fait, en écrire un pourrait être extrêmement important pour votre carrière.


- LIVRES QUI DEVRAIENT ÊTRE DES CHAPITRES :


Un éditeur verra quelque part un article du genre "12 façons de devenir plus intelligent" et dira "cela devrait être un livre".
Ensuite, l'écrivain dit par erreur « ok » et il doit subir l'agonie de transformer quelque chose qui était un article parfaitement bon de 2 000 mots en un livre de 60 000 mots.
Ces livres sont nuls. N'en lisez pas un. Et CERTAINEMENT n'en écris pas un. Sauf si vous voulez perdre une année de votre vie. J'ai perdu 2004-2009 à faire ça.


- LIVRES DE BRAINGASME


Voici ma liste des 10 meilleurs livres de braingasm. Des livres qui augmenteront votre QI entre le moment où vous commencez et le moment où vous finissez.
Soit dit en passant, il y a plus de 10 de ces livres. Ce n'est que mon TOP 10. Bien que pas vraiment dans cet ordre. C'est difficile pour un petit esprit comme le mien de commander ça.

[Remarque : Je SAIS, Jeff, que j'ai un club de lecture mensuel. Ne me crie pas dessus !
Mais c'est séparé. C'est 10 livres PAR MOIS.
C'est mon top 10 de TOUS LES TEMPS, bien que cela puisse changer. En fait, je sais que ça va changer demain. Je lis un bon livre en ce moment.
Parfois, cela change tous les jours.].

LES LIVRES:


Mastery" de Robert Greene


Ce livre est comme une version organisée de 1000 biographies sous le couvert de "comment devenir un maître dans ce que vous aimez".


Qu'est-ce que Charles Darwin, écolier moyen et deuxième fils sous-performant, a fait pour devenir l'un des premiers et des plus grands naturalistes que le monde ait connus ? Quels ont été les choix similaires faits par Mozart et par Caesar Rodriguez, le dernier as pilote de chasse de l'US Air Force ? Dans Mastery, le cinquième livre de Robert Greene, il explore les biographies de grands personnages historiques pour trouver des indices sur la façon de prendre le contrôle de nos propres vies et destins. Reprenant là où Les 48 lois du pouvoir s'étaient arrêtées, Greene rassemble des années de recherche et d'interviews originales pour mélanger anecdote historique et perspicacité psychologique, distillant les ingrédients universels des maîtres du monde.

Temple Grandin, Martha Graham, Henry Ford, Buckminster Fuller - ont tous des leçons à offrir sur la façon dont l'amour pour faire une chose exceptionnellement bien peut mener à la maîtrise. Pourtant, le secret, soutient Greene, est déjà dans nos têtes. Démystifiant les mythes culturels de longue date, il démontre à quel point nous, en tant qu'êtres humains, sommes câblés pour la réussite et la suprématie. Les fans des travaux antérieurs de Greene et des Outliers de Malcolm Gladwell dévoreront avec impatience cette explication astucieuse et érudite de ce qu'il faut pour être génial.


"BOLD" de Peter Diamondis et Steven Kotler


Fondamentalement, si vous voulez connaître l'avenir, lisez ceci.


Bold est un guide pratique radical pour utiliser les technologies exponentielles, la pensée lunaire et les outils alimentés par la foule pour créer une richesse extraordinaire tout en ayant un impact positif sur la vie de milliards de personnes.

En explorant les technologies exponentielles qui perturbent les entreprises Fortune 500 d'aujourd'hui et permettent aux entrepreneurs débutants de passer de « j'ai une idée » à « je dirige une entreprise d'un milliard de dollars » bien plus rapidement que jamais, les auteurs fournissent un aperçu exceptionnel du pouvoir de l'impression 3D, de l'intelligence artificielle, de la robotique, des réseaux et capteurs et de la biologie synthétique. S'appuyant sur les idées des entrepreneurs milliardaires Larry Page, Elon Musk, Richard Branson et Jeff Bezos, le livre propose les meilleures pratiques qui permettent à quiconque de tirer parti de la foule hyper connectée d'aujourd'hui comme jamais auparavant. Les auteurs enseignent comment concevoir et utiliser des concours incitatifs, lancer des campagnes de financement participatif d'un million de dollars pour puiser dans des dizaines de milliards de dollars de capital,

Bold est à la fois un manifeste et un manuel. C'est la ressource incontournable des entrepreneurs exponentiels d'aujourd'hui sur l'utilisation des technologies émergentes, la réflexion à grande échelle et l'impact impressionnant des outils alimentés par la foule.



Complétez-le avec « Abundance » des deux mêmes et « Tomorrowland » de Steven Kotler » et même « The Rational Optimist » de Matt Ridley.

Je pense que "Abundance" est comme une suite de "The Rational Optimist". Je vous donne donc quatre livres avec une seule recommandation.


"OUTLIERS" de Malcolm Gladwell


Gladwell n'est pas la première personne à proposer la règle des 10 000 heures. Il n'est pas non plus la première personne à documenter ce qu'il faut pour devenir le meilleur au monde dans quelque chose.

Mais ses histoires sont si grandes qu'il explique ces concepts profonds.

Comment les Beatles sont-ils devenus les meilleurs ? Pourquoi les joueurs de hockey professionnels naissent-ils en janvier, février et mars ?

Etc..


De l'auteur à succès de The Bomber Mafia , découvrez ce qui distingue les plus performants - de Bill Gates aux Beatles - dans cet ouvrage fondateur d'un "talent singulier" ( New York Times Book Review ).

Dans ce livre époustouflant, Malcolm Gladwell nous emmène dans un voyage intellectuel à travers le monde des "outliers" - les meilleurs et les plus brillants, les plus célèbres et les plus réussis. Il pose la question : Qu'est-ce qui différencie les personnes très performantes ?

Sa réponse est que nous prêtons trop d'attention à ce que sont les gens qui réussissent, et trop peu à d'où ils viennent : c'est-à-dire leur culture, leur famille, leur génération et les expériences idiosyncratiques de leur éducation. En cours de route, il explique les secrets des milliardaires du logiciel, ce qu'il faut pour être un grand joueur de football, pourquoi les Asiatiques sont bons en mathématiques et ce qui a fait des Beatles le plus grand groupe de rock.

Brillante et divertissante, Outliers est une œuvre marquante qui ravira et illuminera à la fois.



"Where Good Ideas Come From" par Steven Johnson

La presse à imprimer, le crayon, les toilettes à chasse d'eau, la batterie - ce sont toutes de bonnes idées. Mais d'où viennent-ils? Quel type d'environnement les engendre? Qu'est-ce qui déclenche l'éclair de brillance? Comment générons-nous les technologies révolutionnaires qui font avancer nos vies, notre société, notre culture ? Les réponses de Steven Johnson sont révélatrices car il identifie les sept modèles clés derrière une véritable innovation et les retrace à travers le temps et les disciplines. De Darwin et Freud aux couloirs de Google et Apple, Johnson enquête sur les pôles d'innovation à travers l'époque moderne et dégage les approches et les points communs qui semblent apparaître dans les moments d'originalité.

Ajoutez également à cela : « How We Got to Now » de Steven Johnson.

En gros : ne croyez pas au mythe du génie solitaire.

Les idées viennent d'une confluence de l'histoire, des lieux géographiques spécifiques « les possibles adjacents », etc.

Les liens établis par Johnson sont brillants. Par exemple, The Gutenberg Press (qui, en soi, a été inventé grâce aux améliorations apportées aux métiers à coudre), a fait comprendre à tout le monde qu'il avait une mauvaise vision.

Ainsi, la science des lentilles a été créée. Ainsi, des microscopes ont finalement été créés. Ainsi, des germes ont finalement été découverts. C'est ainsi que la science médicale moderne a été découverte.

Etc. Johnson est un penseur et un linker et raconte une bonne histoire.



«Man's Search for Meaning» de Victor Frankl

Les mémoires du psychiatre Viktor Frankl ont fasciné des générations de lecteurs avec ses descriptions de la vie dans les camps de la mort nazis et ses leçons pour la survie spirituelle. Entre 1942 et 1945, Frankl a travaillé dans quatre camps différents, dont Auschwitz, tandis que ses parents, son frère et sa femme enceinte ont péri. Sur la base de sa propre expérience et des expériences d'autres personnes qu'il a traitées plus tard dans sa pratique, Frankl soutient que nous ne pouvons pas éviter la souffrance, mais nous pouvons choisir comment y faire face, y trouver un sens et avancer avec un objectif renouvelé. La théorie de Frankl - connue sous le nom de logothérapie, du mot grec logos ("signification") - soutient que notre motivation première dans la vie n'est pas le plaisir, comme Freud l'a soutenu, mais la découverte et la poursuite de ce que nous trouvons personnellement significatif.

Au moment de la mort de Frankl en 1997, Man' s'était vendu à plus de 10 millions d'exemplaires en vingt-quatre langues. Une enquête de 1991 auprès des lecteurs de la Bibliothèque du Congrès qui demandait aux lecteurs de nommer un "livre qui a fait une différence dans votre vie" a trouvé Man's Search for Meaning parmi les dix livres les plus influents en Amérique.

Je suis à court de mots ici. Lisez-le simplement.

Ne le lisez pas pour l'Holocauste. Ou la théorie psychologique.

Lisez-le parce que lorsque vous serez à mi-parcours, vous réaliserez que votre vie n'est plus la même.

Et la prochaine fois que vous aurez l'occasion de chuchoter à l'oreille de quelqu'un sur le point de se suicider, chuchotez des mots de ce livre.


« Born Standing Up » de Steve Martin

Au milieu des années 70, Steve Martin a explosé sur la scène de la comédie. En 1978, il était le plus grand tirage au sort de l'histoire du stand-up. En 1981, il quitte définitivement. Ce livre est, selon ses propres mots, l'histoire de "pourquoi j'ai fait du stand-up et pourquoi je suis parti".

Lauréat d'un Emmy et d'un Grammy Award, auteur des best-sellers acclamés du New York Times Shopgirl et The Pleasure of My Company , et collaborateur régulier du New Yorker, Martin a toujours été écrivain. Ses mémoires sur ses années de stand-up sont franches, spectaculairement amusantes et magnifiquement écrites.

À l'âge de dix ans, Martin a commencé sa carrière à Disneyland, vendant des guides dans le parc à thème nouvellement ouvert. Au cours de la décennie qui a suivi, il a travaillé dans la boutique de magie Disney et au Bird Cage Theatre de Knott's Berry Farm, interprétant son premier numéro de magie / comédie une douzaine de fois par semaine. Le récit de ces années durant lesquelles il a pratiqué et perfectionné son métier est émouvant et révélateur. Le dévouement à l'excellence et à l'innovation se forme à un âge étonnamment précoce et ne vacille ni ne diminue jamais.

Martin met en lumière le sacrifice, la discipline et l'originalité qui ont fait de lui une icône et informe son travail à ce jour. Être aussi bon, jouer si souvent, c'était s'isoler et se sentir seul. Il a fallu des décennies à Martin pour renouer avec ses parents et sa sœur, et il raconte cette histoire avec beaucoup de tendresse. Martin brosse également un portrait de son époque - l'ère de l'amour libre et des protestations contre la guerre au Vietnam, l'irrévérence enivrante de The Smothers Brothers Comedy Hour à la fin des années soixante et la nouvelle voix transformatrice de Saturday Night Live dans les années soixante-dix.

Tout au long du texte, Martin a placé des photographies, dont beaucoup n'avaient jamais été vues auparavant. Né deboutest un superbe témoignage de la ténacité, de la concentration et de l'audace de l'un des comédiens les plus grands et les plus iconoclastes de tous les temps.

Et pendant que vous y êtes, ajoutez "Bounce" de Mathew Syed, qui était le champion britannique de ping-pong quand il était plus jeune.

J'aime tout livre où quelqu'un a pris sa passion, l'a documentée et l'a partagée avec nous. C'est alors que vous pouvez voir les subtilités, le travail acharné, la chance, le talent, les compétences, tous réunis pour former un champion.



« Zero to One » de Peter Thiel


Thiel part du principe contraire que nous vivons à une époque de stagnation technologique, même si nous sommes trop distraits par les appareils mobiles brillants pour le remarquer. Les technologies de l'information se sont rapidement améliorées, mais il n'y a aucune raison pour que les progrès se limitent aux ordinateurs ou à la Silicon Valley. Des progrès peuvent être réalisés dans n'importe quelle industrie ou domaine d'activité. Cela vient de la compétence la plus importante que tout leader doit maîtriser : apprendre à penser par soi-même.

Faire ce que quelqu'un d'autre sait déjà faire fait passer le monde de 1 à n, ajoutant plus de quelque chose de familier. Mais quand vous faites quelque chose de nouveau, vous passez de 0 à 1. Le prochain Bill Gates ne construira pas de système d'exploitation. Le prochain Larry Page ou Sergey Brin ne fera pas de moteur de recherche. Les champions de demain ne gagneront pas en rivalisant sans pitié sur le marché d'aujourd'hui. Ils échapperont complètement à la concurrence, car leurs entreprises seront uniques.

Zero to One présente à la fois une vision optimiste de l'avenir du progrès en Amérique et une nouvelle façon de penser l'innovation : cela commence par apprendre à poser les questions qui vous amènent à trouver de la valeur dans des endroits inattendus.



Il y a beaucoup de livres d'affaires là-bas. 99% d'entre eux sont BS. Lisez celui-ci.

Tant de concepts ont vraiment changé mon attitude non seulement vis-à-vis des affaires mais aussi du capitalisme.

Thiel, le fondateur de PayPal et premier investisseur dans Facebook, est brillant dans la façon dont il partage simplement ses théories sur la construction d'une entreprise d'un milliard de dollars.

J'adore son histoire sur mon podcast, ce qui s'est exactement passé dans la pièce lorsqu'un Mark Zuckerberg de 24 ans s'est vu offrir 250 000 000 $ et l'a refusé en deux minutes.


« Quiet » de Susan Cain


Au moins un tiers des personnes que nous connaissons sont des introvertis. Ce sont eux qui préfèrent écouter plutôt que parler ; qui innovent et créent mais n'aiment pas l'auto-promotion ; qui préfèrent travailler seuls plutôt qu'en équipe. C'est aux introvertis - Rosa Parks, Chopin, le Dr Seuss, Steve Wozniak - que nous devons bon nombre des grandes contributions à la société.

Au calme, Susan Cain soutient que nous sous-estimons considérablement les introvertis et montre combien nous perdons à le faire. Elle retrace la montée de l'idéal extraverti tout au long du XXe siècle et explore à quel point il a imprégné notre culture. Elle nous présente également des introvertis à succès - d'un orateur public plein d'esprit et à haut indice d'octane qui se ressource dans la solitude après ses discours, à un vendeur record qui puise tranquillement dans le pouvoir des questions. Passionnément argumenté, impeccablement recherché et rempli d'histoires indélébiles de vraies personnes, Quiet a le pouvoir de changer de façon permanente la façon dont nous voyons les introvertis et, tout aussi important, la façon dont ils se voient.


J'ai parfois ce sentiment dans une salle pleine de gens, « oh-oh. Je viens de fermer. Je ne peux plus parler et il y a un cadenas sur ma bouche et cette foule a jeté la clé.

Avez-vous déjà ressenti ce sentiment ? S'il vous plaît? J'espère que tu vas le faire. Essayons de fermer les yeux sur la fête.

"Quiet" montre au lecteur comment débloquer les pouvoirs secrets que probablement la moitié du monde doit débloquer.

Et, s'il vous plaît Susan Cain, venez sur mon podcast.


“ANTIFRAGILE” by Nassim Taleb


Et ajoutez « The Black Swan » et « Fooled by Randomness ».

"Fragile" signifie que si vous frappez, quelque chose pourrait se casser.

"Résilient" signifie que si vous frappez quelque chose, cela restera le même.

Sur mon podcast, Nassim discute de "l'antifragilité" - la construction d'un système, même sur celui qui fonctionne pour vous sur le plan personnel, où vous, si vous vous faites du mal d'une manière ou d'une autre, cela devient plus fort.

Ce podcast a changé ma vie

Il aborde l'Antifragilité à travers l'histoire, jusqu'à notre situation économique actuelle, et même dans nos situations personnelles.


"MINDSET" de Carol Dweck

"Grâce à des études de recherche intelligentes et à une écriture engageante, Dweck met en lumière la façon dont nos croyances sur nos capacités exercent une énorme influence sur la façon dont nous apprenons et sur les chemins que nous empruntons dans la vie." - Bill Gates, GatesNotes "Ce ne sont pas toujours les gens qui commencent le plus intelligent qui finissent les plus intelligents.



Après des décennies de recherche, la psychologue de renommée mondiale de l'Université de Stanford, Carol S. Dweck, Ph.D., a découvert une idée simple mais révolutionnaire : le pouvoir de l'état d'esprit. Dans ce livre brillant, elle montre comment le succès à l'école, au travail, dans les sports, les arts et dans presque tous les domaines de l'activité humaine peut être considérablement influencé par la façon dont nous pensons à nos talents et capacités. Les personnes ayant une mentalité fixe - celles qui croient que les capacités sont fixes - sont moins susceptibles de s'épanouir que celles qui ont une mentalité de croissance - celles qui croient que les capacités peuvent être développées. Mindset révèle à quel point les parents, les enseignants, les managers et les athlètes peuvent mettre cette idée à profit pour favoriser des réalisations exceptionnelles.

Dans cette édition, Dweck offre de nouvelles perspectives sur son concept désormais célèbre et largement adopté. Elle introduit un phénomène qu'elle appelle l'état d'esprit de fausse croissance et guide les gens vers l'adoption d'un état d'esprit de croissance plus profond et plus vrai. Elle élargit également le concept d'état d'esprit au-delà de l'individu, en l'appliquant aux cultures des groupes et des organisations. Avec le bon état d'esprit, vous pouvez motiver ceux que vous dirigez, enseignez et aimez à transformer leur vie et la vôtre.

Encore une fois, je suis fasciné par le domaine de la maîtrise.

Pas l'auto-amélioration (bien manger, bien dormir, etc.) mais comment pouvez-vous continuer sur une voie d'amélioration afin que vous puissiez vraiment profiter des subtilités à un niveau très profond de tout ce que vous aimez.

Carol Dweck, grâce à des recherches et à des récits massifs, montre au lecteur comment continuer sur la voie de l'amélioration et pourquoi tant de personnes s'écartent de cette voie.



Ce ne sont pas des livres que je choisis pour avoir l'air intelligent. Ce sont des livres que j'ai lus qui m'ont rendu plus intelligent.

lundi 19 septembre 2022

Pourquoi il faut (re)lire « La Ferme des animaux »

Pourquoi il faut (re)lire « La Ferme des animaux », roman court de George Orwell, publié en 1945.

Dans la ferme des animaux, ceux-ci se révoltent, chassent les hommes qui les exploitaient et inaugurent un nouveau régime où « tous les animaux sont égaux ».
Une collectivisation est organisée, à chacun selon ses besoins, on se donne du « camarade » et on chante « animaux de tous les pays un âge d’or vous est promis » comme d’autres chanteraient « l’Internationale sera le genre humain. »

Bref, cette ferme des animaux, c’est l’URSS communiste, et passée la révolution bolchévique vient inévitablement le stalinisme. Les cochons accaparent le pouvoir et les richesses car finalement « tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres ».

Orwell, en fin observateur et excellent conteur, nous décrit ici tous les processus à l’œuvre de l’émergence à la décadence du totalitarisme et l’on retrouve sous ce régime nombre des caractéristiques que l’auteur exploitera 4 ans plus tard pour écrire son chef-d’œuvre, 1984.

« Je voulais montrer qu’une révolution violente menée comme une conspiration par des gens qui n’ont pas conscience d’être affamés de pouvoir ne peut conduire qu’à un changement de maîtres. J’ai simplement essayé de dire : vous ne pouvez pas avoir une révolution si vous ne la faites pas pour votre propre compte ; une dictature bienveillante, ça n’existe pas » explique George Orwell en 1946.

Mais on aurait tort d’y voir une acceptation du capitalisme. Car si la boucle de l’Histoire étant bouclée le régime communiste de la Ferme redevient en tous points un régime capitaliste, Orwell, par ailleurs homme engagé et gagné à la cause du prolétariat, montre bien que ce système est lui-même inéquitable et opprimant.

Car, pour parodier Coluche (qui reprenait le bon mot d’Henri Jeanson) : le communisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme. Le capitalisme c'est le contraire.

La vigilance du peuple est donc de mise, qui ne doit confier le pouvoir ni à ceux qui lui promette le grand soir et des lendemains qui chantent, ni à ceux qui ne jurent que par la main invisible (et impitoyable) du marché.
Et vous, quelle « Ferme » inventeriez-vous ?
Yann Malaud (auteur du thriller « Moi, Caroline…)



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Les bâtiments qui ont poussé leurs créateurs au désespoir

Les bâtiments qui ont poussé leurs créateurs au désespoir


"Bold Ventures" de Charlotte Van den Broeck est une visite idiosyncrasique des ratés architecturaux, parsemée des angoisses personnelles de son auteur.
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La flèche tordue de l'église Saint-Omer, vieille de 400 ans, à Verchin, en France, qui a embarrassé le chef maçon qui l'a construite.Le crédit...MG Blanc/Shutterstock




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BOLD VENTURES : Treize contes de tragédie architecturale, par Charlotte Van den Broeck.


En lisant le livre séduisant de Charlotte Van den Broeck sur les architectes et la mélancolie un jour de septembre bleu et or, il m'a été impossible de ne pas penser aux tours jumelles.

Largement défavorisés à leur apogée par les critiques qui préféraient l'élégant Art Déco Empire State Building, les bâtiments modernistes audacieux - souvent comparés à des points d'exclamation ou à des dents de devant et presque synonymes de Frank Sinatra chantant " New York, New York " - sont maintenant terriblement manqués de l'horizon anodin du centre-ville de Manhattan. Leur architecte, Minoru Yamasaki , est mort d'un cancer bien avant le 11 septembre, mais s'était fustigé de son vivant pour l'échec et la démolition éventuelle du complexe de logements Pruitt-Igoe qu'il avait conçu à Saint-Louis.

Bien qu'elle ne mentionne pas Yamasaki ni aucun de ses projets malheureux, Van den Broeck, une jeune poétesse belge, s'est retrouvée préoccupée par les créateurs de structures ambitieuses et imparfaites - au point qu'un petit ami, Walter, bien qu'érudit lui-même, l'appelle avec colère «compulsive» pour avoir faufilé ses recherches sur des projets de vacances en Écosse.



S'interrogeant sur "ce qui rend une erreur plus grande que nature, si globale que votre vie elle-même devient un échec", elle avait entrepris de rechercher une douzaine d'"architectes tragiques" d'un boulanger en Amérique et en Europe. Ils vont de Francesco Borromini de Rome, qui a vécu dans l'ombre plus conventionnelle de Gian Lorenzo Bernini au 17ème siècle et s'est finalement empalé sur un sabre; à Starr Gideon Kempf, qui a créé un jardin de sculptures cinétiques à Colorado Springs avant de se mettre un pistolet sur la tempe en 1995.



"L'architecture a un impact plus précis sur le monde" que la langue, c'est ainsi que Van den Broeck explique son entreprise à l'une des nombreuses sources perplexes. « De plus, les bâtiments ont au moins une chance d'éternité. Je ne me fais aucune illusion sur mes poèmes.

Mais l'écriture et l'architecture ont beaucoup plus en commun : la possibilité d'une expérience esthétique transcendante ; le processus de faire quelque chose à partir de rien. "Petit à petit, en le mettant ensemble", comme l'a écrit Stephen Sondheim.

Plus sombre, le suicide a obscurci les deux disciplines, bien qu'il ne semble pas y avoir de Sylvia Plath parmi les architectes, portée lamentablement à une plus grande renommée par une autodestruction précoce. Certains concepteurs de bâtiments, découvre Van den Broeck, ont mis fin à leurs jours après une mauvaise réception critique ou une défaillance mécanique qui a conduit au discrédit. Son chapitre sur Reginald Geare, qui s'est gazé cinq ans après que le Knickerbocker Theatre de Crandall à Washington, DC, s'est effondré en 1922 sous le poids d'une tempête de neige, causant 95 morts, est particulièrement émouvant. Harry Crandall, l'homme d'affaires qui a commandé le bâtiment, succombera de la même manière. ("Je suis découragé", a-t-il écrit dans sa note d'adieu, "et mes théâtres me manquent, oh tellement.")


Les ruines du Crandall's Knickerbocker Theatre à Washington, DC, qui s'est effondré en 1922.





D'autres architectes étudiés par Van den Broeck sont étrangement répandus pour être morts de leurs propres mains, comme si la conscience collective de l'histoire exigeait une revanche pour des travaux publics qui n'ont pas fonctionné. L'auteur peut obstinément s'accrocher à sa thèse, romantiser de façon morbide comme cette amie gothique au lycée avec un penchant pour la Cure et des marques inquiétantes sur ses poignets.



"Son suicide présumé le sortirait au moins de sa place incolore dans l'histoire", écrit-elle à propos de l'ingénieur militaire Karl Pilhal dans une lettre à Walter exaspéré. Pilhal ne pourrait jamais surmonter la honte de ne pas installer de toilettes appropriées dans sa caserne Rossauer, une forteresse médiévale terne le long du Danube construite à l'origine pour le prince héritier Rodolphe d'Autriche.

Je n'ai aucune idée d'où ce livre, traduit gracieusement du néerlandais par David McKay, atterrira dans le système décimal Dewey. La vanité de l'architecte suicidaire s'avère être une sorte de façade pour un mélange de mémoires, de récits de voyage et de tracts philosophiques. De plus, Van den Broeck, utilisant la narration omnisciente à la troisième personne pour bon nombre de ses sujets morts et reconstruisant le dialogue sans documentation, admet librement qu'elle est une narratrice peu fiable avec une "propension à déformer la vérité" - comme la flèche de l'église de Saint-Omer dans Verchin, France, d'où le chef maçon, Jean Porc, a sauté ou est tombé. (Vous devez aimer un pays qui possède toute une association pour Twisted Spires.)

Une souche de rumination parcourt toutes ses investigations. Van den Broeck ne peut pas identifier qui est responsable de la piscine problématique de sa ville natale, Turnhout, qui a menacé ses clients avec de l'eau laiteuse, un filtre à queue de cheval et une éventuelle électrocution. La piscine inspire plutôt des souvenirs intenses d'une séance de maquillage d'adolescent et de la visualisation de peintures de David Hockney au Centre Pompidou.

Explorant l'histoire de la Bibliothèque nationale de Malte, conçue par l'architecte polono-italien Stefano Ittar - dont la cause du décès reste mystérieuse - l'auteur prodigue des pages sur un repas décadent au restaurant avec des amis, des collègues dans la vingtaine dont les emplois de bureau, observe-t-elle, "Aspirez-les et ne leur donnez rien en retour."

Dans notre moment de «démission silencieuse», de résistance à la domination des entreprises et de conviction que le capitalisme est en déclin, «Bold Ventures» arrive comme une interrogation opportune sur ce qui constitue exactement le succès – comment vivre.

Van den Broeck est très conscient de la différence avec les États-Unis, où le shopping n'est jamais loin des piliers de la piété ou du gouvernement : pensez au centre commercial Oculus, présenté comme une sorte de paradis au-dessus des sombres fosses du Mémorial du 11 Septembre. . Elle réfléchit de manière amusante au message d'un panneau d'affichage Sunkist ("Briller sur un nouvel ananas blanc") alors qu'elle prend d'assaut le parcours de golf Pine Valley de George Arthur Crump dans le New Jersey. La boisson, pense-t-elle, sonne "comme un élixir pour les hommes préoccupés par leur nombre de spermatozoïdes".



Des morceaux importants du livre explorent le blocage et l'insécurité de l'écrivain de Van den Broeck. "La médiocrité, plus cruelle que le simple échec", écrit-elle, faisant écho à Antonio Salieri dans "Amadeus", dans un chapitre sur l'Opéra national de Vienne, dont l'un des architectes s'est pendu à un porte-chapeau. "L'éloignement du chef-d'œuvre et le péril de la médiocrité rendent impossible, la plupart du temps, de mettre quoi que ce soit sur papier." Dans une lettre au petit ami lésée par le voyage en Écosse, écrite en regardant les chutes de neige – la neige est un motif récurrent de «Bold Ventures» – elle déplore à quel point «le blanc de mon papier n'a pas été brisé».


Mal dormi, sous-payé et enlisé par une lourdeur mystérieuse - on peut se demander après avoir lu "Bold Ventures" si Van den Broeck va bien. Et pourtant, sa confection à plusieurs niveaux est une petite merveille : un monument aux êtres humains qui continuent d'atteindre les cieux, même après que leurs plans se soient dissous en poussière.

Que se passe-t-il lorsque les ex-conjoints se mettent en quarantaine ensemble ?

Que se passe-t-il lorsque les ex-conjoints se mettent en quarantaine ensemble ?

Lorsque des événements mondiaux éclatent comme des tremblements de terre, les écrivains se précipitent pour enregistrer les répliques. Au 21e siècle, nous avons déjà vu des vagues de reportages et de fictions au lendemain du 11 septembre, des tsunamis, du Brexit et du Trumpisme. Maintenant, la littérature de Covid a atterri, à peu près dans les délais, informée par les sensibilités des aisés. Comme le racontent leurs livres respectifs, « Last Best Hope » et « Intimations », George Packer et Zadie Smith avaient les moyens de fuir New York lorsque la ville s'est verrouillée en mars 2020. Tout comme Gary Shteyngart, dont le roman, « Our Country Friends », raconte les membres des classes bavardes déplacées dans une colonie de bungalows, loin des sirènes incessantes et des décès en flèche.


Lucy Barton – la narratrice de plusieurs romans d' Elizabeth Strout , une sorte de pendant du "Rabbit" Angstrom de John Updike – est en conflit à propos de son déménagement brutal de Manhattan au Maine, un réflexe de droit. Dans le nouveau roman délicat et elliptique de Strout, "Lucy by the Sea", Barton lutte contre l'incrédulité en tant que vecteurs du SRAS-CoV-2 dans la ville, infectant - et dans certains cas tuant - des connaissances. Elle pleure son deuxième mari, David, un violoncelliste philharmonique décédé un an plus tôt, lorsque son premier mari et ami proche, William Gerhardt, un scientifique, l'évacue dans une maison louée sur la Nouvelle-Angleterre bercée par le vent et la mer. côte.

La motivation de William est simple : il veut mettre Lucy hors de danger. Encore sous le choc d'un troisième divorce et de la découverte récente d'une sœur jusque-là inconnue, William sent l'escalade de la crise sanitaire mondiale tandis que Lucy, une romancière renommée, ne comprend pas très bien pourquoi elle laisse derrière elle des amis et des engagements professionnels.



« C'est étrange comme l'esprit n'assimile rien jusqu'à ce qu'il le puisse », estime-t-elle.

Leurs filles adultes se cachent également : Chrissy et son mari asthmatique, Michael, se réfugient dans le Connecticut tandis que Becka, la fille cadette, décide de tenir le coup à Brooklyn avec son conjoint, Trey.





Le roman pourrait facilement tomber dans le piège des problèmes du premier monde, comme le fait le livre de Shteyngart ; mais Lucy s'accélère avec perspicacité une fois qu'elle et William arrivent à leur destination, ses vues de carte postale et son rythme lent. « Nous avons emprunté une route étroite », s'émerveille-t-elle. "Soudain, alors que je regardais par la fenêtre de la voiture, j'ai été étonné de ce que j'ai vu. Des deux côtés de la route se trouvait l'océan mais je n'avais jamais vu un océan comme celui-ci. Même avec le ciel couvert, c'était incroyablement magnifique pour moi; il n'y avait pas de plages, juste des rochers gris foncé et bruns et des arbres à feuilles persistantes épineux qui semblaient pousser directement sur les corniches rocheuses.” Elle poursuit: "C'était comme un pays étranger pour moi."



Mais l'étranger devient rapidement familier alors que William et Lucy s'installent dans l'ancienne résidence de Winterbourne, spacieuse et délabrée mais accueillante. Ils font de longues promenades et se rassemblent à l'extérieur parmi des voisins masqués. Lorsque son mariage échoue, Becka déménage dans la vaste retraite de Chrissy; leurs parents se rendent dans le Connecticut pour une visite, en maintenant une distance sociale appropriée. Malgré des pincements d'ennui et d'inquiétude, Lucy est plutôt satisfaite. Elle ne peut pas rassembler l'énergie nécessaire pour écrire ou lire, mais elle suit la couverture télévisée des médecins stressés et des infirmières des soins intensifs faisant des doubles quarts de travail dans des blouses découpées dans des sacs à ordures. New York lui semble lointaine, les détails flous, comme Jupiter vu à travers un télescope.

Strout écrit d'une voix conversationnelle, évoquant ces premières semaines et mois de la pandémie avec immédiateté et franchise. Ces rythmes hésitants résonnent : Physiquement et émotionnellement, Lucy est partout sur la carte. Ses sentiments oscillent, comme un pendule, attisant la discorde. Lorsqu'elle reproche à William une infraction mineure, il avoue qu'il avait un cancer de la prostate, suscitant angoisse et auto-récrimination. Lucy commence à s'inquiéter d'être désynchronisée, une tension que Strout exploite subtilement. Il n'y a pas d'échappatoire à la claustrophobie de Covid ou de la famille.


Ce n'est pas la même Lucy que nous avons rencontrée dans les romans précédents de Strout, y compris « Oh, William ! ”, vient d'être présélectionné pour le Booker Prize. Il y a moins de vigueur et de structure dans ses réflexions, plus de relâchement et de regret – des caractéristiques, et non des insectes, du vieillissement. Son introspection livre pourtant des révélations : chaque chagrin est singulier, suivi par son propre GPS, tracé par détours et culs-de-sac. Lucy pleure moins pour les victimes de New York et plus pour ses mariages perdus et l'appréhension que sa vie pépère pourrait tomber à un microbe implacable. Lorsqu'elle renonce à son appartement, elle promet à sa gouvernante, Marie, « un an d'indemnité de départ ; elle — ou plutôt son mari, le portier — était venue chaque semaine dans l'appartement pour arroser ma plante.




Mais la naïveté aux yeux rosés de Lucy est-elle une pose ? C'est une artiste sophistiquée, après tout, même si elle n'a pas l'audace de l'autre personnage vedette de Strout, Olive Kitteridge (qui fait une apparition, "assise sur sa chaise comme une grosse grenouille taureau"). À Manhattan, Lucy et ses filles se rencontraient occasionnellement chez Bloomingdale pour faire du shopping et bavarder ; maintenant Becka déclare : « Peu importe si Bloomingdale se plie, car c'est vraiment un lieu de mauvaises choses quand on y pense vraiment. Je veux dire - Maman ! — tous ces trucs fabriqués à l'étranger par des enfants qui travaillent pour des salaires épouvantables, et c'est tellement matérialiste que je n'arrive pas à croire que je n'y ai jamais pensé, maman. Mais c'est grossier. Ainsi, lorsque vous reviendrez en ville, nous trouverons un endroit différent où nous vous rencontrerons. '”

Dans son confort et sa sécurité relatifs, Lucy signe la proposition de sa fille : « Bloomingdale était exactement ce que Becka avait dit. Strout fait la satire de l'estime de soi des élites à un moment de sacrifice et de réflexion nécessaires. "La question de savoir pourquoi certaines personnes ont plus de chance que d'autres", observe Lucy. "Je n'ai pas de réponse à cela." Dans son isolement, elle réfléchit au privilège de ceux qui lui ressemblent, une fidélité à moitié oubliée à ses origines appauvries. Il faut un fléau pour élever une conscience.

C'est la réalisation de Strout dans "Lucy by the Sea". Dans le Maine, elle et William croisent des « partisans du président actuel », comme elle les appelle discrètement, et passent au crible les stéréotypes pour déterrer la compassion, inspirée par une perte inattendue. Plus important encore, à la suite de l'insurrection de Capitol Hill, elle apprend quand éteindre le robinet de cette compassion, pour appeler le fascisme et le racisme quand ils lèvent la tête, comme les chamans QAnon. Cette honnêteté la sert bien.

Les lignes de nos vies ont échappé à notre contrôle, mais certains d'entre nous s'accrochent au mythe selon lequel nous pouvons trouver un chemin vers 2019. À la fin du roman, Lucy a discerné le contraire, mais voilà ! il y a une lueur d'espoir proverbiale. Une connexion caduque se rallume alors qu'elle se forge une nouvelle vie, rendue dans la prose gracieuse et trompeusement légère de Strout. Elle entre dans la danse de la famille et de l'amitié en ajoutant quelques pas subtils. Lucy a fait le dur travail de transformation. Puissions-nous faire de même.

lundi 12 septembre 2022

2 leçons chemin de mes objectifs

2 leçons tirées de 2 livres qui m'ont aidé à retrouver le chemin de mes objectifs


Et pourquoi vous devriez aussi appliquer ces 2 techniques dans votre vie



Beaucoup de gens pensent qu'il est inutile de lire des livres de fiction, en particulier les "soi-disant gourous de la productivité"

Je suis aussi tombé dans ce piège où j'ai commencé à croire 'J'ai trop à faire pour ne serait-ce que penser à lire un livre de fiction'

Cependant, comme on dit "tu ne peux pas te mentir" et que "le véritable amour revient toujours vers toi" . Eh bien, quelque chose de similaire m'est arrivé aussi. Je n'ai lu aucun livre de fiction pendant près de 2 à 3 mois et il y a quelques semaines, j'ai senti qu'il manquait quelque chose à ma vie. C'est alors que j'ai relevé le défi de lire 7 livres de fiction en 7 jours. C'est le jour 4 et ouais! Tout est sur la bonne voie à partir de maintenant.

Quoi qu'il en soit, au cours des 3 derniers jours, je suis tombé sur 2 grands livres qui m'ont appris les 2 plus grandes leçons qui m'ont aidé à retrouver le chemin de mes objectifs. Voyons ces leçons ou plutôt ces exercices pour vous concentrer davantage sur vos objectifs. On y va ?


1. All The Bright Places ; Avant que je ne meure :



Le premier jour, j'ai lu All The Bright Places. C'est un livre sur la santé mentale et la romance qui met en évidence la façon dont nous créons une cage dans notre esprit qui nous empêche de profiter de la vie.




L'histoire parle d'une fille Violet Markey qui a perdu sa sœur et maintenant elle se sent coupable de sourire. Elle est écrivain mais elle ne veut plus écrire. C'était une fille amusante mais elle ne veut plus trouver la joie.

L'autre personnage est Theodore Finch qui a été victime d'intimidation à l'école et a également fait face à plusieurs problèmes familiaux. Theodore Finch fait de son mieux pour apprendre à Violet Markey comment rire, vivre et aimer à nouveau.

Dans son essai de faire revivre et aimer Violet, Théodore lui demande de faire un exercice qui est AVANT DE MOURIR, je — —

Quand Violet fait cet exercice, elle écrit juste "Avant de mourir, je veux être écrivain"

Cet exercice m'a touché le cœur et j'ai instantanément pris mon journal et écrit ma version de "avant de mourir"

Voici ce que j'ai écrit :


« Avant de mourir, je veux écrire. Je veux continuer à écrire jusqu'à mon dernier souffle. Je veux écrire des livres sur divers sujets. Je veux que mes mots se sentent en sécurité et chaleureux pour tous ceux qui les lisent. Je veux que mes mots soient un baiser sur le front. Je veux que mes mots fassent en sorte que mes lecteurs se sentent aimés, compris et entendus. Je veux changer des vies avec mes mots"


Faire cet exercice m'a aidé à comprendre où je veux me voir en tant qu'écrivain. Je ne veux pas mourir en écrivant sur Medium ou pour mes clients. J'ai réalisé que je voulais écrire mon propre livre qui ressemble à un câlin.

Je ne pensais pas de cette façon avant à propos de mon écriture. Mais faire cet exercice m'a aidé à comprendre mon désir le plus profond. Je vous encourage également à faire cet exercice. Sortez un bout de papier, écrivez sur votre portable, ou répétez-vous simplement dans votre tête, que voulez-vous faire avant de mourir ?

Ne faites pas cet exercice pour le plaisir. Ne faites pas cet exercice avec la pression d'obtenir la réponse. Faites-le en toute simplicité. Faites-le avec amour. Faites-le avec la paix dans votre cœur et votre esprit, sans hâte ni avidité. Et je crois que vous serez étonné par votre version de 'avant que je meure'


"Peut-être est-ce la pensée de notre lit de mort qui nous fait vivre sauvagement"

-Renuka

"Avant de mourir - - (remplissez le vide avec votre version)


2. A thousand boy Kisses (Mille Baisers pour un garçon) ; La vie est imprévisible:


D'accord, je sais que je ne dis pas quelque chose d'unique ou quelque chose que vous ne savez pas déjà. Mais attendez que je partage ce que j'ai appris :

L'histoire parle d'un garçon, Rune, et d'une fille, Poppy. Tous deux sont amoureux depuis l'âge de 5 ans et ils rêvent d'aller à NYU pour poursuivre leur carrière de rêve. Mais voici le twist ! Poppy ne peut pas aller à NYU parce qu'elle va au paradis. Oui, elle est mourante.







Cependant, le livre fait un excellent travail en décrivant comment Poppy était passionnée par le chant depuis l'âge de 5 ans et comment elle voulait se produire parmi des milliers de personnes, ce qui ne peut évidemment pas se produire maintenant.

Voir Poppy mourir sans réaliser ses rêves m'a fait réaliser que "nous pensons avoir le temps d'atteindre nos objectifs mais nous ne réalisons pas que la vie est trop courte et qu'on ne peut pas lui faire confiance". Vous et moi tergiversons lorsqu'il s'agit d'agir sur vos objectifs, mais la mort ne tergiverse pas et la mort n'est pas assez gentille pour nous laisser vivre jusqu'au jour où nous atteindrons enfin nos objectifs.

Poppy meurt à l'âge de 17 ans avec un rêve enterré avec elle. La lecture de ses sentiments et de son parcours m'a amené à me demander : 'Est-ce que je veux mourir comme ça, avec un rêve non réalisé ?

Evidemment non ! Chacun de nous veut atteindre ses objectifs, épouser l'amour de sa vie (d'accord, subjectif), aller dans des endroits comme Édimbourg et l'Allemagne, créer plus de souvenirs et surtout se sentir satisfait de ses actions quotidiennes.

L'histoire de Poppy m'a inspiré à comprendre que LA VIE C'EST MAINTENANT , donc je ne devrais pas attendre l'âge parfait ou les compétences parfaites pour commencer ce que j'ai toujours voulu faire.

Alors, je vous exhorte à vous demander : 'POURQUOI EST-CE QUE JE PERDS MON TEMPS AUSSI ? & VOULEZ-VOUS MOURIR AVEC UN RÊVE NON RÉALISÉ ? »

Croyez-moi, aucun de nous n'a autant de temps que nous perdons. Je pense que nous devrions tous travailler sur nos objectifs aujourd'hui, nous devrions appeler nos proches aujourd'hui et nous devrions sortir et nous amuser en famille aujourd'hui. Il n'y a jamais de timing parfait pour faire quoi que ce soit.

Ne comptez pas sur les vidéos YouTube pour vous motiver à travailler sur vos objectifs ou à vivre une vie lente. Décidez maintenant comment vous voulez vivre et commencez à vivre votre vie de rêve AUJOURD'HUI en ce moment même.


Conclusion:


Ces deux livres traitent de la santé mentale et de la mort, par conséquent, les deux livres m'ont aidé à voir la mort du point de vue de ces personnages décédés très jeunes. Cela m'a fait me demander 'ce que je veux et comment vais-je y parvenir sans me soucier de la perfection d'aucune sorte. J'espère que la lecture de cet article vous aidera à comprendre à quoi ressemble votre vie idéale et comment vous allez l'avoir.

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