Là où chantent les écrevisses

Un bon roman de Delia Owens

Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur "la Fille des marais" de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.

À l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.

Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...

Une héroïne autodidacte et passionnée, une peinture saisissante de la beauté des marais, et une enquête à suspense digne d'Agatha Christie font de ce roman un véritable page-turner.

Un premier roman phénomène qui a conquis des milliers de lecteurs dans le monde entier.

Passionnant , très bon livre de vacances qu’on ne peut lâcher dès la première ligne

Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu autant de plaisir à lire un roman.
L’auteur nous plonge littéralement dans l’ambiance de ces marais.
Contrairement à certains avis je n’ai pas trouvé que les descriptions étaient trop longues, le marais est un personnage à part entière de l’histoire.
L’histoire est également fantastique et tous les personnages intéressants.
Bref, une bien belle lecture !

Je n’aurais pas été d’emblée attirée par ce roman. Son titre : Le chant des écrevisses, ne me parlait pas trop, et le fait qu’il ait été plébiscité par 8 millions de lecteurs, me faisait plutôt "reculer". Je préfère en général explorer des lectures moins connues.
Pourtant je me suis laissée tenter grâce à la recommandation d’une amie, et bien m’en a pris.
J’ai été très séduite par cette histoire d’enfant abandonnée de ses parents dans une pauvre masure dans les marais et qui survit malgré tous les dangers et la misère. Cette enfant sauvage, méprisée par bien des gens, se met à étudier par elle-même la faune et la flore des marais et devient une grande spécialiste de ce milieu de vie plein de mystères.
On comprend mieux les connaissances de l’auteure quand on sait qu’elle est diplômée en zoologie et biologie, et qu’elle a vécu plus de vingt ans en Afrique.
Que Delia Owens ait choisi, pour pimenter son récit de le transformer, dans sa seconde partie, en roman policier, n’est peut-être pas ce qui me plaît le plus. Pourtant à nouveau, je me suis laissée séduire par cette enquête, quelque chose que je n’aime plus guère à présent, même si j’ai apprécié ce genre dans ma jeunesse.
Je reconnais volontiers que Delia Owens a su me charmer par son talent d’auteure dans ce premier roman. Je pense toujours que le premier ouvrage est celui où l’on donne tout ce qui germe en nous depuis un long moment de maturation (mais ça dépend des personnes). C’est souvent le plus charmant présent que l’on fait à soi-même, et qui sert de déclencheur.
Une belle réussite ce livre.